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Après presque une année d’absence je suis de retour et plus que jamais motivé faire bouger mon blog que je suis actuellement en train de modifier pour gagner en lisibilité et de mettre à jour !


Les informations que vous pouvez trouver sur la gauche du blog sont là pour vous aider dans votre navigation. Si toutefois vous rencontrez des problèmes techniques, que vous
avez des questions ou des remarques à formuler, n’hésitez pas à me contacter à
cette adresse :


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Bonne visite à tous

MAJ : 7 décembre 2012 (Modification de l'article Denich)


Notions générales sur l'acétylène et ses applications industrielles

Propriétés générales. – " L’acétylène est obtenu par la décomposition du carbure de calcium au contact de l’eau. Le carbure de calcium est un corps gris, ayant la dureté de la pierre, sa densité est de 2,25 environ ; sa formule étant CaC². Il contient à l’état pur, 62,5% de calcium et 37,5% de carbone, il fond à environ 3.250° ; il est inerte avec presque tous les composés et les corps organiques, mais, par contre, il décompose l’eau en donnant de la chaux et de l’acétylène ; dans cette réaction, 1kg de carbure décompose théoriquement [0,563 litres] d’eau et produit [348 litres/g] d’acétylène à 0° sous 760 m/m de pression.
L’acétylène est le plus riche en carbone de tous les hydrocarbures ; c’est un gaz incolore, à l’odeur éthérée ayant pour formule C²H2 et contenant par suite 92,3% de carbone et 7,7% d’hydrogène. Sa densité est de 0,71, un litre pèse dont [1,176gr] et un kilogramme occupe 850 litres. Ce gaz est formule dans une fois son volume d’eau, le pétrole et l’essence de térébenthine en dissolvent 3 volumes, la benzine 4, l’alcool pur 6 et l’acétone 25 ; cette solubilité augmente avec la pression.
Au point de vue industriel, ses deux principales propriétés sont les suivantes :
1° Par sa combustion libre, à l’air, il fournit une flamme ayant un pouvoir éclairant considérable, les produits de la combustion étant de l’eau et de l’acide carbonique ;
2° Par sa combustion, dans un chalumeau, en mélange avec un égal volume d’hydrogène, il fournit une température de 4.000° supérieure de 1.000° à celle d’un [chalumeau] oxhydrique, les produits de la combustion étant de l’oxyde de carbone et de l’hydrogène, corps éminemment réducteurs.
Ces deux qualités correspondent à ses principales applications : l’éclairage, la soudure autogène et le découpage.

Applications à l’éclairage. – L’acétylène donne une belle lumière blanche, fixe, ne fatiguant pas à la vue parce qu’elle se rapproche de la lumière solaire et si, dans les grandes cités, le gaz de houille et l’électricité peuvent lui être préférés pour leur commodité, c’est par contre et sans conteste le meilleur mode d’éclairage pour les petites villes, les installations particulières et l’éclairage portatif. […] Quant aux lampes portatives, il en existe des milliers et leur nombre se développe chaque jour d’avantage [Ndlr : 1913 à l’heure de l’écriture du document]."

Extrait de : "Applications industrielles de l'acétylène. A. Butin, ingénieur des arts et Manufactures"

Générateur à acetylène Cible

Cible est un courageux fabricant de Meylan (38) qui a tenté de s'attaquer à l'oligopole constitué par Petzl et Stella sur le marché des générateurs à acetylène pour la pratique de spéléo dans les années 80.

Ce générateur existe en modéle, le type I épais de 4cm et le tupe II épais de 5cm.

Le constructeur voulait se démarquer par :
"- le faible encombrement de la lampe
- l'alliance très leger
- la finesse de sa régulation d'eau
- l'étancheité du reservoir à carbure
- le filtration de la chaux sur départ du gaz
- protection anti noyade du type de gaz" (extraits du mode d'emploi)

Il était même possible de recharger très rapidement son générateur grace à l'existance de cartouches de recharge de carbure interchangeables !

Cependant ce générateur ne revela pas aussi parfait que la brochure l'annoncée. D'après les spéléos qui s'en sont servis, les soudures ne tenaient pas et de par sa forme rectangulaire, il avait tendance à se bloquer un peu partout ! Au final, ce fut un echec commercial produit en très peu d'unités.

Plusieurs coloris flashy existent.

Merci à un grand collectionneur qui m'a fait ce superbe cadeau l'an dernier et qui se reconnaitra ;)

Lampe à carbure de mine Justrite n°3-300

Constructeur : Justrite à Chicago

De 1974 à 1983 les lampes produites étaient en plastiques.
Le modèle ici-presenté (n°3-300) fut crée en 1974 pour remplacer la serie Streamlined en laiton.

Lanterne à acetylène Kampschulle pour la Deutsche Bundesbahn

Lanterne à acetylène qui nous vient directement d'Allemagne.
On retrouve un verre vert et un verre rouge occultés par des caches.
La cage est construite en aluminium tandis que le générateur est construit en laiton. Ce dernier peut-etre retiré de son socle comme sur nos lanternes Butin.

Constructeur : "J. Kampschulle & Co" basé à Osnabruck.

Acheteur : la Deutsche Bundesbahn (Initiales DB frappés à plusieurs endroits), compagnie ferroviaire de la RFA puis de l'Allemagnie de 1949 à 1994.

Feu arrière Peugeot à acetylène

Très jolie feu arrière à acetylene de la marque Peugeot. Ce petite phrase rouge était alimenté en acetylène via à un tuyau relié au générateur à l'avant du velo. C'est justement pour cette raison que certaines lampes possedent à côté du bec la possibilité de brancher un tuyau.

Lampe à carbure de mine ARRAS


Lampe à carbure du mine de chez ARRAS en acier galvanisé. Bouchon de reservoir et poiteau (en forme de pioche) en laiton. Reservoir à carbure de forme octogonale.

Reference chez ARRAS inconnue pour le moment



Lampe à carbure belge Nicoln - 1942

Lampe à carbure du fabricant belge Nicoln et marquée de la date 1942. Couleur kaki, peut-etre une lampe de l'armée belge. Poiteau et bouchon du reservoir à eau en laiton. Fermeture par une sympathique vis papillon. Une personne a gravé dans la peinture "HQ-12".

Lampe Arras type AS modifiée - Puit Michelin (63)


Constructeur : ARRAS - Société Anonyme d'éclairage et d'applications électriques à ARRAS

Type : AS modifiée (aussi connue sous le nom "type Carmaux")






La lampe dite "de Carmaux" est une lampe particulièrement recherchée chez les collectionneurs de lampes à carbure et de mine.

Il en existe 2 variantes officielle : le type AS en acier galvanisée et le type AT en laiton.

Or ce modèle ici présenté a la caractéristique d'avoir été modifiée pour s'adapter aux besoins d’une exploitation de charbon du bassin de Brassac-les-Mines (63). La cage du verre a en effet été raccourcie de moitié et la tête des poiteaux ont été coupées ce qui en fait sa spécificité.

Le plus intéressant reste maintenant de savoir qui a pu modifier ces lampes d’une telle manière ! Je peux désormais apporter un élément de réponse.

A la suite de la découverte fortuite d’une photographie mettant en scène des prisonniers de guerre allemands équipés de lampes dites de Carmaux à essence (rare !), j’ai rencontré un ancien mineur, Mr Blanquet qui a confirmé l’emploi de type AS, AT, à essence et modifiée dans le puits Michelin. Cette exploitation propriété de la firme clermontoise du même nom a ouvert sa propre mine afin de s’assurer de son indépendance énergétique. Les dates d’ouverture et de fermeture n’ont malheureusement échappées. Je mettrai donc à jour l’article quand je retrouverai l’information.

A noter que Mr Blanquet est l’auteur des deux publications suivantes :

-          Histoire du puits du parc – Frugère-les-Mines – 1904-1955 / 70 pages / décembre 1993

-          La catastrophe du puits du Parc – Frugère-les-Mines – 1952 / 15 pages /décembre 1993
La numéro 14 est en ma possession, la numéro 24 appartient à un particulier, les numéro 38 et 44 à la collection de Mr Viallaret et enfin un exemplaire à Mr Heupel. Soit au moins 5 exemplaires encore subsistant sur 44 !

Lien vers la collection de Mr Heupel : http://www.karl-heupel.de/index.php?id=1&L=2
Lien vers la collection de Mr Viallaret : http://miners-lamp-collection.wifeo.com/






Lampe à carbure LUMINA


Lampe à carbure de marque LUMINA "modèle déposé".
Très originale par sa forme et sa methode de fermeture.
Pointeau et bouchon du reservoir d'eau en laiton.
La lampe est quant à elle en fonte d'aluminium.

Lanterne d'exploitation de la SNCF - Butin


Voici une lampe rare produite par Butin dans les années 50, début 60's.  Il s'agirait apparemment d'une dernière tentative de Butin pour moderniser les lanternes d'exploitation de la SNCF (sigle frappé sur le dessus de la lampe). Si elle toutefois était référencée par le Service des Approvisionnements, elle n'aurait qu'été très peu commandée par les différents établissements d'exploitation, directement concurrencée par la lampe électrique modéle 1961.

Un grand merci à Dom pour les nombreux renseignements qu'il m'a apportés.

Je vous invite à lire sa contribution à l'article "Les belles lanternes de chemin de fer" (40 pages d'information !) publié dans Historail n°15 d'octobre 2010 - 130 ans de lanternes ferroviaires 

2 variantes de la lampe LUXTYLENE





Je vous présente ici 2 variantes de la lampe à carbure produite par la firme LUXTYLENE dans la région de Béziers.

- La première version à droite est celle que je vous ai présente ici : http://lampeacarbure.blogspot.com/2008/12/lampe-carbure-de-lodeve.html , il s'agit d'une lampe fonctionnant grâce à un système d'immersion du réservoir à carbure dans le réservoir à eau. (Pour consulter le mode d'emploi, suivez le lien)

- La deuxième version à gauche est d'une facture nettement plus simple puisqu'il exactement du même modèle sauf qu'au lieu d'avoir un système par immersion, nous avons un point'eau.

Sur la photographie du milieu, vous pourrez constater la différence.

Lampe d'égoutier KP - ARRAS


Encore une KP ! Je vous renvoie donc vers l'article qui lui est dédié à cette adresse :

http://lampeacarbure.blogspot.com/search/label/Lampes%20de%20mineur

Le modèle presenté nous permet cependant de faire 2 remarques essentielles :
- La presence d'un reflecteur en aluminium serait donc de serie chez toutes les lampes fabriquées pour la Ville de Paris (J'ai acheté cette lampe à un fils d'egoutier).
- Mais surtout que la lampe KP a été construite avec 2 hauteurs de verre differentes : 5cm pour la KP classique et 7,5cm pour le modéle d'égoutier.

Lampe de mineur l'ECLAIR



Une lampe construite sur le même que l'Etoile de Mercier.

Reservoir à carbure en acier et reservoir à eau en laiton.

Petite bibliographie à completer !

Historail consacre un dossier de 50 pages aux lanternes ferroviaires. Si vous voulez tout savoir sur l’histoire de l’éclairage, c’est ce numéro que vous devez absolument acheté. Des centaines de lampes à carbure avec leur histoire. A acheter absolument !


Historail n°15 – Octobre 2010 – Trimestriel – 9€90






Peter W. Card, member du « Advisory Council of the National Motor Museum » est aussi l’auteur de deux ouvrages très complets sur l’éclairage des véhicules entre 1848 et 1948. Des centaines de lampes à carbure, à pétrole, à bougie référencées. Environ 1/3 de ces deux livres est consacré à l’acétylène.
Early Vehicle Lighting - Peter Card - £4.99 (50 pages)

Early cycle lighting – Peter Card - £25 (176 pages)

Restauration d'une lampe de mine

Depuis que nous collectionnons des lampes (à carbure ou non d’ailleurs), nous avons eu l’occasion de tester un grand nombre de méthodes afin de restaurer tout ce qui devait l’être …

Acide chlorhydrique … Electrolyse … Abrasion … Etc !

Chacune de ces méthodes présente des avantages mais aussi un très grand nombre de défauts. Dans tous les cas, une fois que l’objet est décapé, le plus grand problème est de savoir comment nous allons le protéger : graisse, Rustol, galvanisation, vernis …

La galvanisation ne se prête pas à toutes les lampes (et est très complexe à mettre en œuvre), le Rustol et le vernis dénaturent l’objet (et parfois de manière irrémédiable), la graisse (que j’ai privilégié jusqu’à là) a le mérite de stabiliser le métal mais ensuite impossible de manipuler la lampe sans s’en mettre plein de les doigts !

Il y a quelques jours, après avoir détesté des dizaines de méthodes, j’ai fini par mettre la main sur un produit que j’ai presque envie de qualifier de produit miracle : la « Crème Polish noire »

Mais de quoi s’agit-il au juste ?

Ce produit est une crème noire composée de noir de carbone, de graphite et de cires que l’on utilise pour l’entretien des poêles, foyers, plaque de cheminées etc. … On l’applique au chiffon ou au pinceau, on frotte ensuite avec un chiffon doux ! Le gros avantage de ce produit c’est qu’il crée une patine qui protège la fonte et l’acier de la rouille sans abimer la lampe (ou la rendre collante) tout en donnant à l’objet une couleur très caractéristique ….

Démonstration

J’ai acquis une lampe rave relativement originale puisqu’elle présente un crochet en forme de gaffe.

Matériel utilisée : (Je ne suis pas actionnaire de Castorama, c’est juste que cela se trouve à 100m de chez moi et que cela reste accessible à toutes les bourses)

- 1 feuille de toile émeri. Grain fin 0 (Vous trouverez plus fin chez Norauto, il s’agit de toile émeri pour carosserie. Probleme : beaucoup plus chere) (3,25€)

- 1 boite de laine d’acier n°000. (6€94)

- Le fameux produit, la crème Polish (9€50 : le prix peut sembler excessif mais avec un pot, vous faites une centaine de lampes …)












Après une petite heure de travail, voici donc le résultat !





Avant / Après
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et voici une lampe-temoin dont une motié droite a été traité avec la crème polish et l'autre moitié avec une graisse traditionnel. La difference de couleur est nette.
RV dans 6 mois pour voir si la crème dans la durée est aussi efficace que la graisse !
 
 
 
 
 
 
 
 

La famille des lampes de mine à carbure de Hubert Joris

Modele A                                                                                          Modele B








Après quelques mois, je suis aujourd'hui assez heureux de vous presenter les deux lampes de mine de chez Hubert Joris.
A premiere vue, ceux deux modéles sont tout à fait identiques or il n'en est rien !
28cm de Haut pour A et 29cm pour B. Cependant, la hauteur de la reserve à eau n'est pas du tout la même : 8,5cm pour la premiére, 10,5cm pour la seconde. De même, le volume du reservoir à carbure est sensiblement inferieur pour le modele B. 
Si, comme je l'ai déja souligné ulterieurement, les finitions sont en laitin pour le modele B, elles sont en cuivre pour le modele A et de moindre qualité (Pointeau simple et pas une belle pioche)
On retrouve sur les deux lampes un systéme de fermeture par excentrique. Sur la lampe B, une bague et une butée permettent le verouillage de la lampe en position "Prete à fonctionner" ce qu'on ne retrouve pas sur le modele A. Une mauvaise manipulation de ce dernier conduit donc à son ouverture.
Enfin, le sytéme de blocage du verre est plus complexe sur le modele B car un systéme de loquet permet de le bloquer. Systéme que l'on ne retrouve pas sur le modele A.

C'est donc très clair, le modéle A est bien moins fonctionnel et fini que le modéle B. La lampe A pourrait appartenir à une serie plus ancienne remplacée par un modele plus abouti. Cependant, cela reste difficile à determiner. Le futur nous le dira peut etre ...

A noter qu'un modele en excellent état de la serie B (Si je peux me permettre de l'appeler ainsi) est visible au musée de la mine de la Grand'Combe (region d'Alès)

Merci à Mr Karp Heupel (Allemagne) et Mr Bernard S**** (Belgique) pour leur identification de la marque de la lampe.

Photos comparatives


Lampe à carbure de mine Hubert Joris type B


Certains sont peut-etre chanceux ... J'en sais rien ... Mais j'ai eu l'occasion d'acquerir une deuxiéme lampe de mine de marque Hubert Joris !
Par contre, contrairement à ce que je pensais, ce modéle (appelons le "B") est totalement different de son frére (A).

En effet, la finition n'est pas de la même qualité. Aucune partie n'est en laiton. Le pointeau n'a pas la forme d'un pic. Le systéme de fixation du verre n'est pas le même. Mais aussi et surtout, cette variante est plus petite !

Lampe à carbure Arras type 51


Voila un petit OVNI dans la famille des Arras que l'on croise assez rarement.
Il s'agit d'un modele de type 51, simple de construction. Robuste. Crochet à la vis. Particularité de cette lampe, vous l'aurez compris, elle est aussi large que haute.

"Charge de carbure : 250 gr.
Poids à vide  1k.100
Diametre au joint : 115m/m
Débit du bec ... 14 litres
Durée d'éclairage 6 à 8 h."  Extrait Catalogue Arras

Lampe à carbure pour chasseurs et trappeurs Justrite

Si Tom Sawyer devait avoir une lampe à carbure, il aurait certainement une Justrite !


Il s’agit là d’une lampe à carbure fabriquée par Justrite et présentée dans son catalogue n°74 de 1929.

Cette lampe a été spécialement conçue pour les chasseurs et les trappeurs américains à la recherche d’une frontale au fort pouvoir éclairant. Le générateur à acétylène se porte à la ceinture, le projecteur peut-être monté soit une casquette de mine de la même marque (visible sur mon site) ou alors bandeau (en cours de restauration)

Le projecteur (dont il manque la cheminée) est équipé d’un verre plat et d’un dioptre sphérique. Un occulteur permet de masquer toute lumière pour reperer le gibier. Présence d’un briquet pour enflammer l’acétylène.

Citation du catalogue :

For Hunters and trappers who desire a head-light with double lens and shutter to conceal them in the darkness.

Should a concentrated light be desired, use the bull’s eye lens (nota : le dioptre) for total darkness use the shutter. The bull’s eye lens and shutter operate on a strongly constructed hinge very convenient for quick use.

Tube and tip can be removed and used as a gas jet for lighting and many other purposes.

N° C88 – Hunter’s headlight, deep concave 3 in. highly nickeled reflector and 3 in. glass lens throwing a powerful light over 300 ft. Equipped with self-lighter attachment – no matches needed. Strong rubber hose, steel generator. Burns 8 hours. Belt and head strap inclused with the outfit …………………………………. Per dozen : $90.00”

L’Histoire de cette lampe :

Je l’ai acheté à un ancien spéléo guide de voyage qui l’a acheté au Laos dans la ville de Ventiane à une dame qui a été marié avec un légionnaire français décédé dans les années 80. Après la mort de ce dernier, elle a vendu une partie de ses biens dont cette lampe que notre guide a ramené en France avant de me la céder.

Pour résumer, cette lampe a voyagé des Etats Unis en France puis en Indochine (Laos) avant de revenir en France ! Quelques milliers de kilomètres pour une si petite lampe !

Merci à Mr de Lys pour m’avoir retranscrit cette histoire très intéressante.

Lampe Ponzevera : générateur à acetylene pour milieu hospitalier


Lampe de marque Ponzevera fabriquée spécialement pour le milieu hospitalier. Le logo de la marque représenté un caducée sur lequel s’enroule un serpent.


Comme le souligne le Dr Jean Belin dans son ouvrage : « Combats pour la vie : L'Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand », les salles opératoires sont équipées de générateurs à acétylène pendant la seconde guerre mondiale afin de bénéficier de lumière très rapidement en cas de coupure d’électricité alors très fréquentes. Ce type d’appareil a aussi pu être utilisé dans les ambulances ou hôpitaux de campagne. A noter la presence d'une poignée et d'un crochet pour le suspendre

L’avantage de ces générateurs à acétylène c’est qu’ils fonctionnent grâce à un système d’immersion. Le carbure est contenu dans un panier qu’il suffit de plonger dans l’eau pour générer immediatement de l'acetylene.

Malheureusement, je ne possède pas le phare qui devait être vendu avec la lampe. En effet, pour une usage aussi spécialisée, un phare spécial à forcement du être fabriqué pour l’occasion. Il ne reste plus qu’à le retrouver …

Lanterne à carbure allemande 2WW en acier + bruleur petrole


1942. Les premières défaites allemandes. Changement radical dans la production. Les lampes sont désormais fabriquées en acier et peint couleur sable. Le numéro de régiment, l’aigle et la croix ne sont plus frappés mais tamponnés. Le réflecteur est émaillé. Le réservoir est toujours interchangeable. La lanterne reste toute aussi polyvalente. On trouve toujours les volets qui permettent de faire les signaux de lumière. Poignée en bois. Modèle très solide, il supporte mieux les coups sur les champs de bataille.
Vous comprendrez la difficulté de trouver un modèle comme ça de nos jours. On les trouve généralement totalement rouillé, le mien est, par chance, quasi neuf  (du moins à l'interieur !) ! En tout cas, il permet de constater l’évolution que peut connaître une lampe à carbure durant une guerre.



J'ai reussi à retrouver ulterieurement un bruleur à petrole fabriqué pour cette lanterne. On retire le générateur à carbure et on le fixe à la place.

Ce phénomène est également observable chez Mercier, durant la 2WW, les lampes seront fabriquées en aluminium, le fer servant à l’armement.

Lampe à carbure de vehicule


Très belle lampe de vehicule avec un chrome en très bon état. Dotée d'une poignée pour pouvoir la tenir à la main.
Vu la taille, certainement fabriquée pour une caléche ou une voiture.
Helas aucun marquage (donc pas de marque !)
A noter la finesse des arabesques sur la base de la poignée.

Lampe à carbure de table Manufrance


Lampe de table en laiton vendue par Manufrance.
A noter que la Manu n'est pas un fabricant mais uniquement un revendeur. Elle sous-traite leur fabrication à des entreprises specialisées (notamment Butin / Arras / Luxor ...) et rajoute soit une pastille soit y frappe son nom.

Lampe équipée d'un bec double Luta fabriqué par Bray's (importation anglaise) doté d'un débit de 28 litres.

Lampe de mine en fonte "Fabrique Liegeoise" F.L.


Lampe de mine en fonte de forme conique.
Très jolie crochet stéphanois. Comme sur les modèles Mercier, on retrouve une petite parabole qui sert à la fois de réflecteur et de protège-main.

Cette lampe a été produite à partir de 1913 jusqu'en 1930 par la Fabrique Liegeoise (F.L.).
Publicité de l'époque : "F.L. est une lampe simple, robuste, pratique".

"Caractéristiques techniques :
Charge de carbure : 350 gram.
Poids à vide : 2,100 kilogs.
Hauteur : 210 mm.
Diametre : 105 mm.
Débit du bec : 14 litres
Durée d'éclairage : 8 heures
Pouvoir éclairant : 18 bougies"

Il me reste à la nettoyer et a réparer le pointeau qui est malheureusement cassé à l’intérieur !



Edit : MAJ importante le 19 mi
Sources : http://www.karl-heupel.de/index.php?id=569

Lampe de velo allemande à carbure "Otto Scharlach"



Lampe de vélo allemande fabriquée par "Otto Scharlach". Finition proche du modele "Otto lamp"
La particularité de cette lampe vient surtout de son systéme de fermeture par vis multiples finement gravées. A noter que cette marque fut l'une des seules à utiliser cette methode de verouillage.

Les finitions de la lampe sont exceptionnelles. Il va de soit que cette lampe ne devait pas être à la portée de toutes les bourses.
- Les papillions des vis de fermeture sont gravés d'un motif style "Lierre"
- Le debit du pointeau est mesurée sur une echelle de 1 à 10. "Z" : Fermé  "A" : Ouvert au maximum
- Le chromage n'a pas du tout été alteré à travers le temps.
- Marquage "DRGM" sur la potence pour : "Deutsches Reich Gebrauchsmuster". L'equivalent germanique de notre brevet SGDG.










Nota : MAJ importante d'où cette remontée dans le blog

Lampe de velo parisienne à carbure "A Denich" modele "Etoile"

Lampe de vélo de marque "A. Denich" (fabricant parisien) modéle "Etoile", certainement produite entre 1896 et 1905.
Pas de verre mais un uniquement un réflecteur.
Forme très originale. Le pointeau s’inscrit dans le prolongement de la lampe.
Presence d'inserts décoratifs en cuivre rouge qui servent uniquement à la décoration
Plusieurs marquages "F67"et "A Denich - Paris - Breveté SGDG"


Lampe à carbure allemande Seippel

Constructeur : Seippel
Et voici une très sympathique lampe à carbure de fabrication allemande ! Et à ma grande surprise, elle est totalement neuve !
On notera la qualité du soin apporté à la fabrication. Fermeture par étrier (comme sur les modèles Arras). Crochet stéphanois. Le pointeau est incliné à 45°. Le bouchon du réservoir est accroché par une petite chainette. On trouve à l’intérieur du réservoir à carbure une coupelle et un tube percé permettant une diffusion homogène de l’eau. Strictement aucun marquage. On remarquera la présence d’une pate pour fixer une parabole, or, comme le modèle est neuf et qu’il n’y a aucune trace d’usure, on peut certainement en déduire qu’elle était vendue en option !

Lampe à carbure Arras de Carmaux ...


Hélas, à mon grand dam, il ne s’agit pas d’une lampe Carmaux Arras mais d’une (simple) miniature ! Cependant, nous noterons que cette reproduction s’allume ! En effet, il y a une ampoule 3,5V ! Si elle n’éclaire pas autant que le modèle original, elle m’a, par contre, couté seulement 3€ ! Bien moins cher qu’une véritable Carmaux nous en conviendrons !
En attendant d’en trouver une (à moindre frais), je vais devoir me contenter de celle-ci qui orne désormais mon bureau entre une KP et ma lampe de mine à fermeture par excentrique ! Place de choix !

Lampe à carbure LUXTYLENE


Voici (enfin) un modéle à carbure très interessant par son systéme de fonctionnement !
Tout d'abord je tiens à preciser que j'attends (depuis deux mois !) le mode d'emploi de cette lampe fabriquée par Luxtylene à Beziers (et non à Lodeve comme j'ai pu le marquer ulterieurement) ... (Si le vendeur lit ces lignes, il sait comment me contacter !)
J'ai tenté (en vain) une explication de ce systéme malheureusement les mots me manquent ... Et j'avoue qu'un mode d'emploi serait le bienvenu !
Merci à Mr Sebille qui m'a transmis les informations ci-desous, extraites du mode d'emploi de la lampe.
"Mode d'emploi :

La lanterne se compose de trois récipients :
le récipinent E : extérieur, le carburateur et la cloche à gaz B qui est surmonté du réservoir à eau.

Chargement et mise en route de l'appareil :
1°) remplir d'eau le récipient placé au dessus de la cloche à gaz B après avoir eu soins de fermer le pointeau A.
2°) Mettre de l'eau dans le récipient E jusqu'au cordon H seulement.
3°) Garnir le carburateur D suivant la durée d'éclairage que l'on veut obtenir.
4°) Placer le carburateur D dans la cloche B et les plonger dans le récipient E.
5°) Ouvrir le robinet et dévisser d'un quart de tour le pointeau A et attendre quelques instants avants d'allumer. "

Lampe de mineur Mercier


(En attente de restauration)
Voila une piéce courante qu'il me manquait.
Il s'agit d'une lampe de marque Mercier (breveté !)
"Type courant à feu central"
Particularité de cette serie (qui tend vers le modele SETA entiérement en alu), la cuve à carbure et le reservoir à eau ne sont pas dans la même matiére. On retrouve toujours le fond en fonte d'acier mais cette fois le haut est en fonte d'aluminium.
Le logo de la marque (Une etoile) est simplement frappé trés légérement sur la partie superieur ce qui fait qu'il est parfois très difficile à voir en fonction de l'état de la lampe.
Les lampes Mercier ont la particularité d'avoir beaucoup servi en mine, notamment dans l'est de la France. Je possede ainsi de nombreuses photocopies de photographies de mineurs savoyards dans des mines d'ardoise utilisant les lampes de cette marque. Si les simples ouvriers se contentent d'une lampe à feu central, les superieurs eux, on le privilege d'avoir des lampe "Type surveillance".

Belle lampe de table


Très belle lampe de table en laiton !
Vous noterez qu'il n'y a pas la moindre bosse ! Ce qui devient de plus en plus rare ...
Marque inconnue ... On me la ouverte en me disant : "Je t'ai trouvé une lampe à carbure de marque Pigeon !" Oui, en effet, l'ancien propriétaire avait soudé une patte de fixation qu'il avait préalablement retiré à une lampe à essence de marque Pigeon !
En tout cas j'étais fort heureux d'apprendre que ma lampe à carbure est "inexplosive" et que si j'arrive à la faire exploser, on me versera plusieurs miliers de "francs". Pari tenu !
Design très sympa en tout cas.
Particularité : un bec coudé ... Je trouve cela tout à fait inutile pour une lampe de table puisqu'elle est censé éclairer autour de la table par definition. Je presume que cela a été rajouté par autre propriétaire. Si tel est le cas, je tire mon chapeau car il s'agit d'un magnifique travail ... (Qui n'est certainement pas celui de la personne qui a rajouté la patte d'accroche Pigeon, qui lui a realisé un travail de cochon !)

Belle rave ouvriére


Belle rave de mineur.
Celle ci a été restauré (les autres le seront bientot !)
Remarquable par la longeur de son crochet torsadé : +30cm
Le reservoir fait 12cm.
Aucun marquage malheureusement ...
Je l'ai cherché sur l'excellent ouvrage "Les raves ou l'histoire du crézieu stephanois" de Bonnot et Humbert mais helas sans succès (une fois de plus) ! De trop nombreuses lampes lui ressemblent !
Je tacherai de reproduire un coq simple comme celui present sur mon autre rave Verrier si je ne trouve pas d'autres informations d'ici là. Rien d'irreversible en tout cas !

Petite lampe de mineur


Il s'agit là d'une tout petite rave (lampe coq) que je n'ai helas pas reussi à identifier ! Une copie ? Une vraie ?
En cas il manque le coq et un bon décapage sera necessaire pour retirer une couche de laque noire. En acier.
Toutes les renseignements seront les bienvenus !