Lampe de mineur et d'égoutier Arras KP
Je n’ai pas pu résisté. J’ai craqué et j’ai changé par ma KP pour une autre en meilleur état. Non seulement la trémie y est, mais en plus, il y a un tamis circulaire pour les prises d’air (De forme circulaire sur la photo. Il se pose à la base du bec).
Verre de marque Robax (l’entreprise existe encore)
Porte le numéro 636
Généralités sur la lampe à acétylène système Klein Pujol, dite KP :
Elle est aussi appelé « lampe d’égoutier » puis qu’elle est adoptée par la Ville de Paris pour l’éclairage dans les égouts.
La lampe fut testée par l’ingénieur Delpeyroux de l’Automobile Club de France (ACF) qui dressa le 25 mai 1924 un procès verbal d’essai de ce modèle fabriqué par Arras.
Il confirme « Cette lampe est tout spécialement destinée à la visite des locaux pouvant contenir des vapeurs d’essence ». Afin de tester les limites de la lampe, cette dernière a été placé par un caisson relié à deux tuyaux l’un servant à l’arrivée d’un mélange explosif d’essence, l’autre à l’évacuation.
« La lampe a parfaitement fonctionné. Il ne s’est produit aucune explosion et les tamis étaient en bon état après les essais. »
Cette lampe fut peu de temps après adoptée pour l’éclairage portatif des ouvriers travaillant dans les égouts. Elle fut même encore testée par le Laboratoire Nationale Supérieur des Mines de Paris. Cette fois, le test imposé fut celui de la Commission du Grisou pour les Lampes de Mines. La lampe s’est bien sûr parfaitement comportée.